Avril 2010
Je suis retournée voir mes collègues du samedi et du coup, j’ai pu profiter du soleil tout l’après-midi, ce qui m’a bien arrangé pour les effets d’ombre et de lumière. Car entre le lundi et le samedi de la même semaine, j’ai eu une idée : j’avais acheté un mannequin en bois pour m’apprendre à dessiner, sans jamais trouver le temps de le dessiner chez moi. Et j’ai eu l’idée de le prendre et de le draper comme mes persos du tableau, qui jusqu’à présent, étaient plats. Les 3 séances de modèle vivant m’auront au moins servi à me rappeler que sous les drapés, il y a des corps, et que ce corps détermine les plissés du drapé.
Ils y passent tous ou presque : Marie de Béthanie, Marie-Madeleine et la Vierge. Par contre, je n’ai pas assez de temps pour reprendre l’homme debout à gauche. Les drapés donnent corps aux personnages, les contrastes créés, comme lorsque j’ai foncé le torse de Marie-Madeleine, ce qui fait ressortir le pied du Christ, donnent plus d’intérêt à la peinture.